Sainte Anne est vénérée et priée dans un nombre important de lieux de culte, basiliques, églises et chapelles.
A Rome,
dans l’église paroissiale Sainte-Anne du Vatican :
Non loin de la place Saint-Pierre, le long de la via Angelica et des murs du Vatican, se trouve l’unique église paroissiale du petit Etat Vatican, l’église Sainte-Anne-des-Palefreniers. En 1565, la décision est prise de construire une chapelle propre à sainte Anne, la protectrice de la confrérie des Palefreniers, des gentilshommes de la cour. Le bâtiment actuel, de forme elliptique, naît en juillet 1583. Elle devient la paroisse pontificale seulement en 1929, par une décision de Pie XI qui institue l’église Sainte-Anne comme paroisse pontificale et la confie aux Augustiniens. C’est l’un des rares endroits au Vatican où l’on peut entrer librement.
A Jérusalem :
L’église Anne, tenue par l’église catholique romaine, dont la crypte correspond au lieu de l’ancienne maison des parents de la Vierge Marie, est situées dans le quartier musulman de la Vieille Ville, à proximité de l’actuelle esplanade des mosquées qui, à l’époque de la Vierge Marie, était le mont du Temple, à proximité de l’actuelle porte du Lion, appelée aussi la porte de saint Etienne car on y accède au lieu du martyre du diacre Etienne, et à côté du site archéologique de la piscine (probatique) de Béthesda où, selon les évangiles, le Christ guérit un paralytique.
Au Québec, dans la basilique Sainte-Anne de Beaupré :
La basilique Sainte-Anne-de-Beaupré est une église catholique située à Sainte-Anne-de-Beaupré, non loin de la ville de Québec (Canada). Elle possède trois reliques insignes de la sainte Mère de la Vierge Marie. Cette basilique a aussi été désignée sanctuaire national par la Conférence des évêques catholiques du Canada, comme seulement une poignée d’autres sites.
C’est en 1658 que des Bretons en mer, sauvés par leurs prières à sainte Anne, lancèrent le projet de construire un sanctuaire en son honneur.
En 1658, Étienne de Lessard, un des premiers colons, concède certaines terres en vue de la construction de la première chapelle de bois dédiée à sainte Anne, particulièrement vénérée en Nouvelle-France. Lors de la construction, la guérison d’un ouvrier a lieu, celle de Louis Guimont, attestée par l’abbé Thomas Morel. C’est le premier de nombreux témoignages.
Au Congo, dans l’église Sainte-Anne de Brazzaville :
La basilique Sainte-Anne-du-Congo est située à Brazzaville, capitale du Congo.
C’est dès 1936 que Mgr Biéchy, vicaire apostolique de Brazzaville, décide, pour faire face à l’afflux de convertis à Poto-Poto, de la construction d’un sanctuaire important dans ce quartier de Brazzaville. C’est le révérend père Nicolas Moyssan CSsp, supérieur religieux du district, qui est désigné pour la fondation de cette mission qu’il dédie à Sainte-Anne.
En 1940, Félix Éboué, gouverneur général de l’Afrique Équatoriale Française décide de l’implantation du complexe église – presbytère – stade omnisport, à la jonction des quartiers de la plaine et de Poto-Poto. Le contexte historique est favorable : Brazzaville, qui est la capitale officielle de la France libre, a besoin de symboles forts et visibles. Félix Éboué et le général de Gaulle sont enthousiastes.
L’église Sainte-Anne du Congo est destinée à être le « sanctuaire souvenir de la France libre ».
En Asie, en Birmanie et à Ceylan…